Socosy à Shirakawa : un village des Alpes japonaises
Hey ... pssst
Atterrir à Tokyo, puis se rendre à Kyoto est un parcours incontournable pour celui qui visite le Japon. Entre ces deux capitales, faire le détour par la région de Chûbu, « cœur silencieux du Japon » où se niche Shirakawa, ne peut que combler les amoureux de montagne.
Shirakawa dans l’archipel du Japon
Seul l’autobus permet d’atteindre Shirakawa en une bonne heure de route jalonnée de tunnels, de paysages de conifères, de cours d’eaux turquoises, de sommets enneigés. Et puis apparaît ce petit village en fond de vallée, bordant la rivière Sho. Ce sont ses maisons construites dans le style gassho – reconnaissables à leur toiture très pentues – qui ont permis le classement de Shirakawa au patrimoine mondial de l’UNESCO. Aucun clou dans ces constructions, uniquement des poutres, des cordages, des chevrons, des liteaux, des voliges !
Constituées de deux ou trois niveaux, elles logeaient souvent au rez-de-chaussée des familles de vingt à trente personnes qui se consacraient toutes à l’élevage des vers à soie. Les étages supérieurs, dont on pouvait régler l’air, la lumière et la chaleur, abritaient les cocons.
Pas d’hôtels à Shirakawa, mais quelques maisons traditionnelles transformées en ryokan où l’accueil, tout en respectant le cérémonial nippon, reste assez simple.
A l’autre bout du monde : Le Lavancher
La même quiétude hors du temps, le même charme décalé opèrent dans ces deux lieux si distants : au Lavancher, niché dans la mythique vallée de Chamonix et à Shirakawa, une merveille des Alpes japonaises. Ce n’est pas un hasard si Chamonix compte parmi ses résidents une cinquantaine de « japoniards ». Ceux-ci retrouvent le même respect des traditions architecturales, de la nature, le goût des randonnées.
Pas de ryokan au Lavancher…mais un petit hôtel de charme le « Jeu de Paume » où l’accueil est très chaleureux … à la française.